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Marcel Hanoun vu par…

Francis Guermann / Critique Cahier Critique

« Le cinéma de Marcel Hanoun nécessite, pour le spectateur, un effort – non pas effort intellectuel car il ne manie pas de concept abstrait, il n’est pas hermétique – mais effort pour revenir à un état réceptif primordial, pour se dessiller les yeux. »


Dominique Noguez / Préface à « L’Insoutenable regard de la caméra », Marcel Hanoun, Paris 1995, E.C. Editions.

« C’est un classique baroque, un précieux austère, un silencieux qui parle. En ses films, deux tentations s’affrontent : celle de l’implicite, tendu jusqu'à l’ellipse, et de l’explicite proliférant et virtuose. … Presque chacun de ses films est un métafilm. »

« Marcel Hanoun c’est un Auteur, c'est-à-dire, maître et garant de ce qu’il fait, du scénario au mixage. Individu, homme libre, épris d’autonomie comme le stoïcien, comme Stirner. Comme l’artisan. Hanoun est un artisan trois fois : comme réalisateur, comme opérateur, comme monteur. Aspirant trois fois à l’indépendance et à la perfection technique, à la difficulté surmontée. »


François Barat

« Avec Godard, Hanoun est le cinéaste qui a le plus innové en France. Eh bien depuis vingt ans, il n’a toujours pas été soutenu. Il fait des films avec rien. Mais à force on en arrive à ne plus pouvoir rien faire. »


Didier Husson / Camera Vidéo

« Marcel Hanoun, la morale  de l’image »


Luc Moullet / Les Cahiers du Cinéma

« …Cinéaste rare.. Hanoun fait le Tout avec le Rien, Hanoun ou l’art du magicien. »


Jonas Mekas

« Marcel Hanoun est le cinéaste français le plus important depuis Bresson ; l’initiateur des  moments les plus extatiques de l’art du cinéma ».

« Le cinéma de Marcel Hanoun est un plaisir et un nectar à la fois pour les yeux et pour l’esprit. »


Henri Chapier / Reportage dans les zones de l’inconscient

« Chez Marcel Hanoun, ce n’est pas la chronologie qui prime, ni même la psychologie dramatique classique. Son récit ne cherche pas finalement que les correspondances profondes : celles de l’homme et de la nature, celle de l’instinct et de la conscience, celles du sexe et de la religion… chez Marcel Hanoun, tout est symbole et reportage dans les zones de l’inconscient. ».

« Revoir périodiquement les films de Marcel Hanoun s’avère d’une nécessité absolue – un peu comme réécouter à l’infini, jusqu’à l’obsession, un disque constamment enrichi par les fluctuations de la subjectivité – pour tous ceux qui sont aux aguets des perpétuelles mutations des formes cinématographiques. »


Georges Charensol / Les nouvelles Littéraires

« Trois  cinéastes sauvent l’honneur du cinéma français, Robert Bresson, Alain Resnais, Marcel Hanoun. »


Nora Petit de la Villéon

« Marcel Hanoun fait du cinéma une vraie écriture cinématographique. Il écrit avec les images comme, en poète, il écrit avec les mots. » 


 Jean Louis Bory / Questions au cinéma

«… Une réflexion acharnée, rigoureuse, minutieuse, obsédante, obsédée sur le cinéma s’interrogeant sur l’aventure qu’il est lui-même, enchaînant images et sons pour la fascination..)


Nicole Brenez / Préface à « Cinéma cinéaste » Marcel Hanoun, 2001, Yellow Now)

Morale de l’épure

L’exigence d’épure connaît plusieurs dimensions et développement chez Marcel Hanoun

Voici quelques-uns des traits classiques ou hétérodoxes propres à l’épure hanounienne : la raréfaction plastique ; la réflexivité comme philosophie de l’esquisse ; l’ouverture au désastre ; l’interpellation éthique faite au spectateur ; l’amour des formes brèves ; l’invention infinie de formes de coupes.


Raphaël Bassan / Marcel Hanoun, un cinéaste

« Sa démarche, s’avère subversive sur un certain nombre de points :

Non-respect des règles de la syntaxe cinématographique traditionnelle : discontinuité narrative, emploi d’angles de prises de vue de moins de 30°, répétition et juxtaposition d’éléments hétéroclites, etc. »

« Mélanges des émulsions de pellicules (noir et blanc / couleur, netteté / flou, plans surexposés / plans sous-exposés), travaux divers sur le support, mise en œuvre d’une structure sonore non naturaliste. Réalités d’ordre conscient et inconscient ayant le même statut dans le film : changement d’identité des personnages dans une même bande, trans-sexualité des acteurs, etc. »